La guerre doit prendre fin
L’invasion et l’occupation de l’Ukraine par la Russie ont fait, jusqu’à présent, pas loin de 10 000 morts et environ 20 000 blessés, et dévasté la population ukrainienne.
La guerre s’en prend aux travailleurs et travailleuses
Cette invasion sert les intérêts d’une poignée de Russes, riches et puissants, tandis que les gens ordinaires, qu’ils soient en Ukraine, en Russie et ailleurs dans le monde, en subissent les conséquences fâcheuses. La guerre et l’occupation sont un cauchemar pour les travailleurs et travailleuses, y compris les militaires, et la guerre, à l’ère moderne, est un cauchemar encore pire. Les villes deviennent des champs de bataille, la population civile étant sur la ligne de feu pendant que les obus détruisent maisons, hôpitaux, écoles et autres lieux de vie sociale et minent les réseaux de soutien.
Le STTP ne fermera jamais les yeux sur les agressions militaires
La politique D-24 (paix et désarmement) des statuts nationaux porte sur l’opposition à la guerre et au militarisme. « Le Syndicat continuera à travailler en coalition avec d’autres pour s’opposer à la guerre et promouvoir la paix, la justice sociale et la sécurité pour tous les peuples. » Autrement dit, le Syndicat s’oppose à l’invasion de l’Ukraine par la Russie et aux visées expansionnistes de l’OTAN qui alimentent les tensions qui durent depuis longtemps dans cette région.
Les Nations Unies et l’Organisation internationale du travail demandent, elles aussi, à la Russie de mettre fin à son invasion. [https://www.ilo.org/global/about-the-ilo/newsroom/news/WCMS_840271/lang--fr/index.htm].
Les Russes et les Ukrainiens méritent la paix et la stabilité nécessaires pour s’épanouir dans la vie. Même après la fin du conflit, ce sera, encore une fois, les travailleurs et travailleuses d’Ukraine, et tous ceux et celles qui les soutiennent depuis l’étranger, qui devront réparer les pots cassés.
Quoi faire?
Nous pouvons nous montrer solidaires de l’Ukraine. Instigatrice de l’invasion, la Russie est celle qui doit y mettre fin. Joignez-vous aux opposants à la guerre de votre région, qui font peut-être du piquetage devant l’ambassade de Russie ou l’un de ses consulats. Offrez du soutien aux réfugiés ukrainiens. Soutenez le mouvement contre la guerre, qui s’oppose au président Poutine.
Vous pouvez aussi participer à la reconstruction du mouvement pour la paix de votre région. Malheureusement, la guerre n’étant pas chose du passé, il faut s’y opposer sans relâche. De nombreux conflits sont à l’origine de crises humanitaires, et les deux conflits les plus meurtriers jusqu’à présent cette année se déroulent au Myanmar et au Yémen, où des milliers de personnes ont été tuées, blessées ou déplacées.
Amnistie internationale enquête sur la situation afin de tenir l’envahisseur responsable de crimes de guerre [https://amnesty.ca/news/ukraine-russian-forces-must-face-justice-for-war-crimes-in-kyiv-oblast-new-investigation] (article en anglais seulement). Vous pouvez faire un don et envoyer des lettres d’appui pour soutenir ces efforts et exprimer votre opposition à la guerre.
UNICEF a créé un fonds d’urgence pour venir en aide aux enfants et aux familles victimes de la guerre [https://secure.unicef.ca/page/98643/donate/1]
La Russie et l’Ukraine sont deux importants fournisseurs de blé à l’échelle mondiale. Apprenez-en davantage sur les conséquences de cette guerre sur la faim dans le monde [https://www.oxfam.ca/story/4-links-between-the-war-in-ukraine-and-the-horn-of-africa-hunger-crisis] et soutenez les efforts d’Oxfam pour pallier ces crises humanitaires, qui sont interreliées.
Solidarité,
Julee Sanderson
1re vice-présidente nationale (2019-2023)