Nous sommes maîtres de notre destinée!
Au tout récent Sommet national des jeunes travailleurs et travailleuses, organisé par le Congrès du travail du Canada, le premier ministre Justin Trudeau a répondu aux questions des jeunes syndicalistes. Bon nombre d’entre eux ont exprimé leur opposition à la présence du premier ministre. Ils l’ont enjoint à tenir ses promesses et ils lui ont tourné le dos lorsqu’il a pris la parole.
Lors de ce Sommet, M. Trudeau a tenu des propos au sujet de Postes Canada auxquels je me dois de répondre.
Le premier ministre a dit : « Nous croyons en un processus de négociation ouvert, comme en témoigne l’exemple des négociations à Postes Canada. Le gouvernement n’a pas pris parti pour l’un ou l’autre camp. Il a forcé les deux parties à rester à la table de négociation et elles ont ainsi été en mesure de conclure une entente. »
Je tiens à être parfaitement clair à ce sujet : le gouvernement libéral ne nous a pas forcés à faire quoi que ce soit.
Nous sommes restés à la table de négociation parce que nous avions pour objectif de négocier des conventions collectives. Le processus de négociation comprend le droit de mettre fin aux pourparlers et de débrayer.
Nul premier ministre ou gouvernement ne peut nous forcer à faire quoi que ce soit.
Solidarité,
Mike Palecek
Président national (2015-2019)