Journée mondiale d’action pour le climat - Le 25 septembre 2020

L’Organisation mondiale de la santé a signalé l’apparition de la COVID-19 le 30 décembre 2019, puis l’a déclarée pandémie mondiale le 11 mars 2020. Au cours des dix années qui ont précédé la pandémie, les émissions de dioxyde de carbone (CO2) dans le monde ont augmenté d’environ 1 % par année. Toutefois, la fermeture de nombreuses économies dans le monde, en raison de la COVID-19, a entrainé une réduction des émissions de CO2 de 17 à 22 % à l’échelle mondiale. Il est donc permis de croire que même un ralentissement temporaire des activités économiques peut avoir un effet positif sur l’environnement.

Toutefois, à mesure que, dans la plupart des pays, la production revient à la normale, celle-là même qui a créé une crise mondiale parce que fondée sur un système de valeurs défaillant, il est évident que les solutions à l’urgence climatique ne font pas partie des priorités des entreprises. L’appât du gain, la surconsommation et la mondialisation continuent de menacer l’humanité. Le réchauffement planétaire, l’érosion des zones littorales, l’extinction de la faune marine, la destruction d’écosystèmes entiers, la fréquence et l’intensité des tempêtes et des feux de forêt s’accélèrent. Le système économique actuel nous enferme dans des pratiques destructrices; les gouvernements assouplissent les restrictions environnementales visant l’extraction des ressources; et les subsides pétroliers et gaziers deviennent une priorité. À combien s’élèvent les subventions dans le secteur pétrolier et gazier? Il est difficile d’obtenir des chiffres, car ils sont souvent cachés, mais selon des estimations prudentes, en 2019 seulement, 7,9 milliards $, puisés à même les impôts, y auraient été consacrés. Durant ce temps, les investissements dans les infrastructures propres sont au point mort.

Le mouvement pour la justice climatique a connu un certain succès malgré les nombreux obstacles politiques : blocage des projets Énergie Est et Trans Mountain, interdiction de la fracturation hydraulique au Québec, en Nouvelle-Écosse et au Nouveau-Brunswick, élimination progressive du charbon dans une grande partie du Canada et participation massive à des actions directes, comme le million d’étudiantes et étudiants du monde entier qui ont pris part à la grève pour le climat le 15 mars 2019 et les huit millions de personnes solidaires qui ont défilé dans les rues le 25 septembre 2019. Parce que de plus en plus de gens, en particulier les jeunes, comprennent la gravité des changements climatiques, des mesures audacieuses continuent d’être prises pour protéger les terres, les cours d’eau, les générations futures et la planète.

À nous d’agir

Tout comme nous le faisions l’an dernier à pareille heure, nous invitons les membres à participer ou à organiser – du mieux qu’ils le peuvent tout en respectant la distanciation sociale – des actions dans la rue ou en ligne pour la « Journée mondiale d’action pour le climat » qui se tiendra partout dans le monde le 25 septembre prochain.

Une relance juste pour une transition juste

La dernière année a été éprouvante pour les travailleurs et travailleuses d’ici et d’ailleurs. À l’échelle mondiale, des millions de personnes ont perdu leur emploi, car une grande majorité d’entre elles n’ont pas accès aux protections dont peuvent bénéficier les membres syndiqués dans les pays industrialisés. Pendant ce temps, la crise climatique gruge l’avenir de nos enfants et de nos petits-enfants. Les gouvernements ont peut-être pris des mesures positives à court terme, mais nous devons être vigilants et nous poser les questions suivantes : quel genre de relance voulons-nous et quelle voie suivre pour y arriver?

Au sortir de la pandémie, voulons-nous d’une relance fondée sur de plus grandes inégalités et la destruction du climat, ou d’une relance axée sur une société bienveillante guidée par des principes de justice?

Avant même la pandémie de COVID-19, les travailleurs et travailleuses des postes avaient pris conscience, grâce à leur campagne Vers des collectivités durables, du rôle indispensable que pouvaient jouer le STTP et Postes Canada dans la lutte contre les changements climatiques.

Aujourd’hui plus que jamais, il existe un moyen de sortir de ce bourbier : exiger une relance juste qui mènera à une transition juste pour les travailleurs et travailleuses. Nous devons nous faire entendre et exiger une réponse fondée sur les six principes d’une relance juste.

D’ici au 25 septembre, voici ce que vous pouvez faire :

Informez-vous des actions qui se tiendront dans votre collectivité en vous rendant sur le site Web suivant : https://us02web.zoom.us/webinar/register/WN_bUCAZYvNSiuyjL225M3WBQ

1. Vous n’en trouvez pas? Organisez-en une et affichez-la sur le site Web ci-dessus.
2. Renseignez-vous sur les six principes d’une relance juste à l’adresse suivante : relancejuste.ca
3. Partagez vos idées,  écrivez-nous à : [email protected].
4. Participez au lancement du nouveau livre de Seth Klein : A Good War: Mobilizing Canada for the Climate Emergency,

• Ontario, 21 septembre à 19 h (heure de l’Est) https://us02web.zoom.us/webinar/register/WN_bUCAZYvNSiuyjL225M3WBQ
• Nouvelle-Écosse, 24 septembre à 19 h (heure de l’Atlantique)  https://us02web.zoom.us/webinar/register/WN_0opbc2ZqSW2Ehd4WdsNFZQ
• Manitoba, 29 septembre à 19 h (heure du Centre) https://us02web.zoom.us/webinar/register/WN_8pFyGxrgStGNae3EcN2pnA
• Saskatchewan, 30 septembre à 19 h (heure du Centre) https://us02web.zoom.us/webinar/register/WN_h0F_UPBOTUGB-S22Nh-UcQ
• Alberta, 5 octobre à 19 h https://us02web.zoom.us/webinar/register/WN_siUoonIEQ_CFIQcBd6BJuA

Veuillez noter que les activités prévues pour le lancement auront lieu en anglais seulement.

Visitez le site Web www.fridaysforfuture.org pour obtenir de plus amples renseignements sur les actions qui se tiendront à l’échelle mondiale.